Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Quand un des piliers de notre République s’effondre

02/03/2009 19:25

Quand un des piliers de notre République s’effondre


par Philippe Julliard, Conseiller National DLR

L’éducation est une composante essentielle de notre pacte républicain. En effet, sans elle, il n’y a pas de citoyens. Et pendant que les manifestations perdurent, nos élites s’entêtent et continuent de démanteler notre système éducatif : suppression de postes, allégement des emploi du temps sans contrepartie, suppression de la carte scolaire... sont autant de coups portés à l’école française, déjà à genoux.

Et aujourd’hui, c’est l’enseignement supérieur qui fait les frais de la politique de nos gouvernants. Pourtant, les promesses de la loi Pécresse semblent bien alléchantes :

- conduire 50% des jeunes vers un diplôme de l’enseignement supérieur et donner aux jeunes des formations qualifiantes qui leur assurent un avenir professionnel ;

- donner à l’université française les moyens et la liberté indispensables pour être plus réactive et plus agile dans la compétition mondiale de la connaissance ;

- renforcer les formations des enseignants pour une meilleure réussite des étudiants et pour développer l’attractivité des métiers de l’enseignement universitaire.

Or, malgré tous ces objectifs louables, jamais réforme n’a autant secoué le milieu universitaire qu’elle est censée pourtant soigner. Comment comprendre ce soulèvement soudain ? N’est-ce là que l’expression du conservatisme d’un milieu des plus corporatiste ? Comment comprendre que se côtoient dans la rue et sous les mêmes banderoles les enseignants d’Assas et de Nanterre ?

La raison de cette colère est très simple : sous couvert de bonifier l’université française, la loi Pécresse ne fait en réalité que la sacrifier sur l’autel de l’élitisme et de l’oligarchie. Tout d’abord, la décentralisation de l’enseignement supérieur que cette loi met en place porte atteinte à l’existence même d’un service public national de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les universités se retrouveront ainsi mises en concurrence comme de simples entreprises. L’enseignement supérieur ne relevant plus d’une politique nationale, certains établissements continueront leur essor au détriment des autres, remettant ainsi en cause le principe d’égalité. De plus, la gestion locale de la carrière des enseignants (par le président de l’université et non plus le CNU) laissera le champ libre au népotisme. Ce phénomène territorial de décentralisation universitaire portera également atteinte aux conditions égalitaires de travail et de rémunération du personnel concerné.

Ensuite, ce projet de loi dévalorise de manière criante la recherche. Dans son discours du 22 janvier, Nicolas Sarkozy traitait déjà avec mépris les chercheurs qui ne publiaient « pas assez ». Mais peut-on exiger d’un chercheur des objectifs chiffrés ? Peut-on lui leur imposer des critères de rentabilité ? Notre président de la République, qui aime tellement les chiffres, devrait savoir que la France se place au 6éme rang mondial d’après le classement de Shangaï, en 5éme place au niveau des publications, et le CNRS, quant à lui, est le 1er pôle de recherche européen. C’est dire à quel point la recherche française et l’enseignement français sont mauvais. Mais pour que ce tableau soit complet, il convient de rappeler que nos enseignants-chercheurs parviennent à ce classement des plus honorables malgré un investissement de l’Etat qui, lui, ne se situe qu’au 18éme rang mondial.

Ce serait donc plus d’un manque de moyens et d’ambition politique que d’une perte de qualité de nos chercheurs dont souffrirait notre enseignement national. L’investissement privé en la matière est une bonne chose mais, là encore, la prudence est de mise. L’enseignement supérieur peut-il vraiment être lié, sinon tenu, par des capitaux et des ambitions privés ? Certes, l’apport de financements privés peut être favorable au service public si, comme un véritable mécénat philanthropique, il n’induit aucun lien entre le donateur et le receveur. Mais pour autant l’Etat ne doit pas se désengager de son action en la matière. Le financement privé doit demeurer un accessoire afin d’éviter aux directeurs d’UFR et aux présidents d’universités de se transformer en chefs d’entreprises ou autres VRP.

Quant à la formation des enseignants, la politique de réforme des IUFM, ainsi que des concours CAPES et CAPE, fait de la suppression de postes dans la fonction publique la seule variable d’ajustement du gouvernement. De 2002 à 2012, 140.000 postes devraient avoir disparu dans l’Éducation nationale, dont 35.000 entre 2007 et 2009. Or la seule suppression de l’année de stage en IUFM permettra d’économiser 15.000 postes. La masterisation de la formation des enseignants est en fait une arme de destruction massive dirigée contre les fonctionnaires

En effet, les directeurs d’IUFM et le gouvernement ont prévenu depuis longtemps que les masters seraient délivrés non seulement aux étudiants admis aux concours de recrutement de la fonction publique, mais aussi à d’autres ayant échoué au concours mais dont le niveau aux « partiels » correspondrait aux attentes des formateurs. Apparaîtra ainsi une nouvelle catégorie, les « reçus–collés » (reçus au master, collés au concours) qui, contrairement aux anciens maîtres-auxiliaires, aura reçu une forme de certification pédagogique. On verra donc grossir considérablement le volant d’enseignants précaires, dans un premier temps utilisés comme une variable d’ajustement, puis dont l’usage se généralisera petit à petit. Ces professeurs précaires seront recrutés directement par les établissements, dont les proviseurs et les principaux verront leurs prérogatives étendues, comme la loi LRU l’a fait pour les présidents d’université. Dans ces conditions, le maintien de fonctionnaires dans l’Éducation nationale apparaîtra comme une anomalie à laquelle il sera facile de mettre fin, comme ce fut déjà le cas à La Poste ou à France Télécom, mais aussi dans les établissements d’enseignement de la plupart des pays d’Europe.

En réalité, c’est un enseignement supérieur à deux vitesses qui est en train de voir le jour dans notre pays. Les établissements qui n’arriveront pas à suivre deviendront de simple collèges universitaires où seul le diplôme de licence sera délivré et ce, uniquement dans les matières classiques (comprendre rentables). Gageons que les plus grandes universités parisiennes parviendront à se préserver de la tourmente, contrairement aux établissements de provinces qui, eux, ne devront leur subsistance qu’à l’ouverture d’un UFR Coca-Cola, McDonald, Axa...

Notre gouvernement continue ainsi à démanteler un à un les piliers de notre République. Hier, France Telecom et EDF-GDF. Aujourd’hui La Poste et l’enseignement. Demain, qui sait ? La santé sera peut-être à son tour sur le banc des accusés. Restons vigilants.



Commentaire de magister dixit (03/03/2009 09:01) :

Sarkozy réinvente le servage sauce ultra-libérale... Les serfs d'hiers sont aujourd'hui les étudiants qui devront toutes leur vie durant obéissance à leurs nouveaux seigneurs mués en Entreprises (Fast Food, Grande distribution, etc...)





Les pêcheurs européens sacrifiés !

27/02/2009 14:07

Les pêcheurs européens sacrifiés !


Si l’Union européenne est aussi impopulaire chez les peuples d’Europe, c’est bien car les instances européennes qui se sont emparées du pouvoir ne servent plus les intérêts des européens et que les gouvernements ont totalement démissionné. 

Ma rencontre avec les pêcheurs de Boulogne sur Mer a été à cet égard édifiante. Les pêcheurs se voient imposer des quotas de pêche draconiens qui entraînent le démantèlement de la flotte.
Cette mesure imposée par la Commission avec l’accord des gouvernements s’explique par la diminution des ressources halieutiques. Les pêcheurs accepteraient ces quotas s’ils étaient sûrs que les mesures de contrôle scientifique sont objectives.
 Ce n’est malheureusement pas le cas. Les mesures s’effectuent de jour alors que les pêcheurs savent depuis toujours que les poissons sont plus nombreux la nuit. Certaines espèces font l’objet de quotas, pas d’autres. 

Mais le plus grave est ailleurs. Les pêcheurs ne comprennent pas pourquoi la Commission leur impose des quotas aussi modestes qui ne leur permettent plus de vivre, alors que cette même Commission autorise dans le cadre d’accords internationaux des quotas très supérieurs à la Norvège. 

Ainsi pour le cabillaud, la Norvège bénéficie d’un quota de 450 000 tonnes alors que la France n’en bénéficie que de 25 000 tonnes.  Mais le comble est que les chalutiers norvégiens vont vendre leur cabillaud sur les marchés de l’Union européenne.  On retrouve là l’éternelle bonne volonté de Bruxelles, si désireuse de soi-disant montrer l’exemple aux autres, posture à la fois angélique et hypocrite, servant à masquer son esprit de capitulation, qui se traduit systématiquement par le fait que les Européens sont les cocus de ces marchés de dupes.
Une monnaie surévaluée, des droits de douanes inférieurs à ceux pratiqués par les zones concurrentes (à commencer par l’ALENA – Etats-Unis, Mexique, Canada – dont les droits d’entrée pour les produits manufacturés s’élèvent à 8% contre 4% seulement aux portes de l’UE), des accords agricoles où l’Europe s’interdit de produire ce dont elle a besoin (calamiteux accords de Washington de 1994), un GPS européen (Galiléo) qui a renoncé aux fréquences les plus fiables sous la pression américaine, condamnant toute application militaire, etc. 
Et donc aussi, des quotas de pêche ridicules accordés à la France pendant que des quotas gigantesques ont été lâchés à la Norvège en échange d’on ne sait quelle contrepartie, profitant à on ne sait quel pays ou entreprises… 
La Commission de Bruxelles, les Etats membres sans rivages maritimes, ignorent-ils donc l’importance majeure de maintenir des activités de pêche et des « gens de mer » pour des pays comme la France ? 
Au vrai, peu importe, ils n’en ont rien à faire et c’est bien pourquoi ils s’empressent de sacrifier nos intérêts pour servir les leurs. 
Voilà une belle illustration (une de plus, hélas) de ce qu’est en réalité la « solidarité européenne », imposture qu’on jette fréquemment à la figure aux euro-critiques en les accusant d’être d’odieux nationalistes. Mais est-il nationaliste, ce patron-pêcheur rencontré dans le Pas-de-Calais, qui m’expliquait que le second semestre 2008 avait été tellement mauvais qu’il avait dû verser à ses marins des salaires inférieurs au minimum légal ?
Et il s’en trouvera encore à Paris et à Bruxelles pour s’étonner que la révolte gronde…
NDA


Commentaire de manéthon (27/02/2009 14:14) :

NDA a raison mais quel intérêt y-a-t-il à continuer de grogner contre cette Europe ? N’est – il pas temps de changer d’option et de choisir une issue salvatrice pour la France si cette Europe se fait contre nos intérêts? Il est temps de choisir entre l'indépendance nationale ou la supra nationalité européenne. Les deux associés ensembles étant devenus irréalisable !


Commentaire de commando D7 (28/02/2009 17:10) :

Cette Europe est morte, tous les peuples européens la rejettent. Le mieux c’est de l’enterrer pour reconstruire une autre Europe constituée d’une coopération d'Etats indépendants qui travailleraient en commun sur des domaines particuliers (recherche, espace, énergie, …) tout en laissant chaque pays décider du reste comme il l'entend.(lois régaliennes, vie sociale…) En gros il convient de supprimer la commission des eurocrates de Bruxelles et de réécrire les traités. Voilà l’unique avenir pour l’Europe


Commentaire de DLR1 (canal historique) (01/03/2009 18:30) :

à Comando D7 NDA ne dit pas autres choses, mais il amène également le fameux "Plan B" qui contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, a toute sa place dans le débat actuelle ...





Oui au monopole de la Poste !

26/02/2009 08:30

Oui au monopole de la Poste !


L’avenir du service public de la Poste inquiète bon nombre de nos concitoyens pour qui, notamment dans les zones rurales, le facteur est devenu le seul lien avec la collectivité.

A la différence d’autres pays européens notre territoire a une densité faible qui oblige à un effort du service public pour maintenir une présence forte.

A juste titre, le changement de statut de la Poste ne peut qu’inquiéter. La transformation en société anonyme ouvre en effet la porte à une privatisation partielle conduisant à la réduction des obligations de service public (réduction qui a déjà été amorcée d’ailleurs, comme en témoigne les files d’attente dans les bureaux de poste et la dégradation des services aux particuliers).

Le Président de la République s’est engagé solennellement à laisser 100% du capital à l’Etat mais comment les syndicats pourraient-ils y croire après les précédents de France Télécom et GDF, où Nicolas Sarkozy, alors Ministre des Finances, avait promis la main sur le cœur que jamais l’Etat ne laisserait s’engager une privatisation, avant de se dédire sans plus d’explication ?

Mais au-delà de ce débat, la vraie question concerne la libéralisation du marché postal acceptée par le gouvernement à Bruxelles. Car, comment demander à la Poste, publique ou non, d’assurer le service public à partir du moment où l’on accepte une libre concurrence mettant fin au monopole qui, lui seul, permet que les activités les plus rentables servent à financer celles qui sont déficitaires – les entreprises payant pour les particuliers, les zones urbaines pour les zones rurales, etc.

Par idéologie, la Commission de Bruxelles a cru ou fait croire que la libéralisation de certains secteurs allait faire baisser les coûts. Or, c’est l’inverse qui s’est parfois produit, par exemple pour l’électricité et le gaz. Gardons en effet en tête que le principal objectif de la libéralisation sauvage voulue par Bruxelles est l’arasement des Etats-nations par l’économie, l’uniformisation des sociétés d’Europe par la course au moins-disant économique et social. De même, l’objectif prioritaire de l’euro n’a jamais été le bien-être des Européens, la croissance et l’emploi, mais la création d’un outil technique dont la gestion commune doit forcer les Etats membres à basculer dans la supranationalité politique - une intégration politique par nécessité d’intégration monétaire en quelque sorte.

Certains groupes privés et leurs actionnaires profitent des niches de profit et délaissent les services moins ou non rentables. Il en sera de même de la Poste et, en fin de compte, soit le service public s’effritera, soit le contribuable paiera !

C’est pourquoi, au lieu de se polariser sur la question du caractère public de l’entreprise, il est vital de remettre en cause la politique de déréglementation de l’Union européenne, fondée sur l’ouverture à la concurrence à tout prix. Celle-ci n’est pas partout nécessaire ni souhaitable, comme l’illustre d’ailleurs l’exemple indiscutable de l’US mail, entreprise à 100% publique.

Bien évidemment, les principaux partis politiques ne veulent pas aborder cette question car au fond, du PS à l’UMP, en passant par le MODEM ou les Verts, ils ne remettent pas en cause la libéralisation des marchés ni la règle de la majorité qualifiée qui a mis en minorité au Conseil européen les partisans du service public à la française.

Aux élections européennes nous serons les seuls probablement à oser aborder ce point. Chaque pays doit pouvoir en effet choisir son mode d’organisation du service public !

NDA



Commentaire de manéthon (26/02/2009 09:43) :

Le "parachutage" de François Pérol n'a pas été validé par la Commission de déontologie http://www.lemonde.fr/la-crise-fina... Sarkozy a donc menti… Le personnage commence a se révéler comme un piètre homme d’état à l’image d’un Berlusconi en Italie où d’un Bush aux USA.





Conseil municipal

26/02/2009 08:26

Conseil municipal


Conseil municipal le 27/02/2009 à 18H30

Ordre du jour :    

 

 

·       Tracé du futur tramway

·        Questions administratives diverses 






Pour un référendum sur l’avenir du service public postal

26/02/2009 08:14

Pour un référendum sur l’avenir du service public postal


Le projet de privatisation de La Poste n’est malheureusement que la suite logique du démantèlement du service public français voulu et imposé par Bruxelles, avec bien évidemment l’accord des gouvernements qui se sont succédés depuis plusieurs années.

Or nous constatons tous au quotidien que le service public postal joue dans notre société un rôle de premier plan, ne serait-ce qu’en matière d’aménagement du territoire. Et contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le maintien du statut public n’interdit pas à la Poste de se moderniser, ce qui est d’ailleurs le cas depuis plusieurs années.

Et aujourd’hui, alors que nous sommes en pleine crise économique, que le capitalisme fou est en train de chanceler, qui peut encore être assez naïf pour croire qu’un actionnaire privé financera des missions de service public qui ne sont pas toutes rentables ? Qui peut encore croire que jamais l’Etat n’ouvrira l’intégralité du capital de la Poste ? Souvenons-nous de ce qui s’est passé avec EDF. Il s’agissait des mêmes promesses, faites par les mêmes personnes (le président de la Commission sur le développement de La Poste, Mr Ailleret, n’était-il pas également l’ancien président d’EDF ?), et nous avons vu le résultat ! Alors, Monsieur Sarkozy peut nous promettre que le capital de la SA « La Poste » restera à 100% public, personne n’est dupe.

C’est donc à raison que les représentants syndicaux de La Poste parlent de « privatisation rampante » et c’est pourquoi DLR soutient l’initiative du Comité National contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur l’avenir du service public postal. Il appartient en effet aux citoyens de s’exprimer sur ce sujet fondamental.

Et pendant que nous nous mobilisons aujourd’hui pour le service public postal et, dans une plus large mesure, pour la défense de la notion même de service public, les enseignants, chercheurs et étudiants luttent pour le maintien d’un enseignement supérieur de qualité. Nombreux sont donc celles et ceux qui refusent de voir notre pacte républicain ainsi malmené de toute part.

Il serait donc temps que le gouvernement comprenne que la contestation est générale et qu’il serait bon pour lui de cesser de prendre ses ordres de Bruxelles.

Quant à nous, le moment est venu de tirer les enseignements de nos luttes. La privatisation de La Poste, pour ne prendre que ce thème, n’a pas été décidée à l’Elysée mais à Bruxelles. C’est donc au sein des institutions européennes que nous devons continuer le combat.

Les élections de juin 2009 seront donc l’occasion pour les français de soutenir des hommes et des femmes soucieux de l’intérêt général, et qui se présenteront à leurs suffrages pour défendre des idées et des convictions et non simplement pour se faire une jolie place au soleil.

C’est pourquoi nous devons nous rassembler aujourd’hui pour nous doter demain des moyens qui nous permettront de changer véritablement les choses. »

Pour lire la lettre ouverte remise au président : http://www.appelpourlaposte.fr/



Commentaire de Anthéa (26/02/2009 09:01) :

Le problème qui se pose avec la Poste est exactement le même pour l'ensemble des services publics. L'Europe nous conduit vers la privatisation générale des services. La privatisation d'un service public n'est rien d'autre qu'une étape vers la création d'un monopole privé et la mise sous dépendance des usagers, transformés en consommateurs soumis du fait d’une absence de choix. C’est également la course au moins-disant social. La compétitivité économique impose une baisse des coûts de production induisant une stagnation, voir une baisse des salaires amenant une précarité des emplois. Cette même compétitivité, ainsi qu’une course effrénée à la rentabilité immédiate, a amener les entreprises à délocaliser. Il faut sortir de ce cercle vicieux en repensant notre économie. Nous possédons un savoir faire industriel qui garantit notre indépendance. Nous devons pouvoir acheter ce que nous produisons pour garantir l'équilibre économique du pays et pouvoir redistribuer les richesses issues du travail. De plus, cette option colle parfaitement avec l’effort écologique que nous nous devons de faire. Importer à outrance génère, outre des suppressions d’emplois et de la fuite de capitaux, de la pollution (transport, production non contrôlée…). La crise d’aujourd’hui n’est que la résultante de l’hyper – libèralisme. Il est temps de penser une nouvelle économie.


Commentaire de Commando D7 (26/02/2009 09:44) :

Hausse du chômage + 90.200 chômeurs en Janvier, soit + 4,3 % . Pour rappel, le précédent record daté de Novembre 2008 avec + 64.000. Sarkozy avait promis de s’attaquer au travail durant sa mandature, il a tenu parole… A ce rythme, en 2012, il n’y aura plus de travail en France !





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